vendredi 20 mai 2016

Porto : le Douro, le Vin de Porto et ses caves à Gaia

Vendredi après-midi 20 mai, nous visitons les caves Sandeman à Gaia.
 
Élaboré depuis 1790 dans la vallée du Douro, au nord du Portugal, Sandeman est l’un des portos les plus réputés. Entre tradition et modernité, ce savoir-faire est conservé intact depuis des siècles, il est marqué par un emblème : le « Don », personnage vêtu de noir qui incarne à lui seul toute la noblesse du porto. 
Chez nous, il nous fait penser à Zorro !
Corentin et Paul.







vendredi 20 mai : visite du chateau de la Pena à Sintra

Le Palais de Pena est situé sur l’une des cimes de la Serra de Sintra, au cœur d’un parc de 200 hectares de la ville de Sintra. Il se caractérise par ses couleurs vives, jaune et rouge.On le doit au prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha,régent du royaume, d’origine allemande et portugais d’adoption à la suite de son alliance avec la reine Maria II.

En 1839, après avoir racheté les ruines d’un monastère hiéronymite du XVe siècle, ce même souverain confie l’édification de son palais d’été au baron Ludwig von Eschwege. Celui-ci mélange allègrement les styles architecturaux, mauresque, baroque, gothique, Renaissance et manuélin, afin de livrer un bâtiment exubérant et haut en couleurs, mais qui conserve toutefois quelques parties de l’ancien monastère. On pénètre dans le palais par une porte mauresque menant à une cour intérieure ; dans celle-ci, on peut trouver un arc de triton, décoré de détails néo-manuélins.
 

L’intérieur du palais se divise en différentes pièces, uniques en leur genre. La salle arabe, comme son nom l’indique, présente ainsi des fresques et autres ornements inspirés de l’Orient. La salle de bal mélange, quant à elle, des éléments de décoration orientaux à des vitraux prussiens. Le cloître et la chapelle affichent, pour leur part, le style manuélin. Les différents balcons offrent des vues panoramiques sur la côte Atlantique et le Tage.
 
Elie - Sylvain - Maxime - Paul - Corentin



jeudi 19 mai 2016

Visite de la Companhia de Lezirias


Lors de cette après-midi bien ensoleillée (27°), nous sommes allés visiter « la Companhia de Lezirias ». Celle-ci compte 18000 hectares où plusieurs productions sont réalisées. Cette entreprise est considérée comme l’une des plus importantes du Portugal. En effet, on y trouve 6000 ha de chêne de liège, 1100 ha de rizières, 130 ha de vignes en production intégrée et 80 ha d’oliviers. Le reste de la surface est destiné aux eucalyptus et aux pins. 

 

De plus, sur cette structure, on compte 75 chevaux lusitaniens élevés pour la vente et 3000 têtes de bovins viande (charolaise, limousine…). Environ 100 salariés travaillent dans cette entreprise. Cet effectif double en saison. Cet après-midi, nous avons plus particulièrement développé la production de chêne liège servant à la production des bouchons, de textile, d’isolation… Le liège est récolté tous les 9 ans avec une première récolte au bout de 25 ans. De plus, le premier liège de qualité commence seulement au bout de 3 récoltes. Les plus vieux chênes lièges de l’exploitation sont âgés de 250 ans. Enfin, la durée de vie moyenne d’un chêne est de 400 ans.
Chaque année, 540 tonnes de liège sont récoltés.
 
 Pour terminer cette après-midi, nous sommes allés visiter le vignoble du domaine. La variété principale  présente est la Touriga Naciona avec 65% de rouge et de 35% de blanc pour une production totale de 700000 litres de vin.

 
 
Aubin, Jérôme, Gaetan.

Visite d'une exploitation de 700 vaches laitières


Très beau temps, ciel bleu, température de 20°.
Ce jeudi matin, nous sommes allés visiter une ferme de 700 vaches laitières de race Prim’Holstein et 170 hectares gérés par un couple de hollandais installés en 1994. Ils disposent de deux sites distants de 80 km, le deuxième abritant 300 vaches en lactation.

 Cette dernière contient les vaches en première lactation. La totalité des vaches produisent environ 30 litres de lait par vache et par jour vendu chez Danone à 290€/t. Ils emploient six ouvriers par site dont trois qui font la traite matin et soir. Celles-ci sont réalisées sur des systèmes de traite par l’arrière en 2x12 et 2x20 pour environ quatre heures à chaque traite de 3h à 7h et de 15h à 19h.
Ils importent une grande partie de l’alimentation fourragère (ensilage d’herbe et de maïs) ainsi que tous les concentrés : tourteaux de colza, blé, soja, drèches de brasseries et déchets de fruits. Leur production fourragère est performante puisqu’ils peuvent irriguer jusqu’à 600mm par hectare grâce à un barrage et un pivot. Ils sont dans une démarche de progression pour le bien-être animal dans le but de se rapprocher des consommateurs et de préserver une agriculture assez peu intensive. Pour cela, ils ont investi dans des brosses dans les stabulations, des couvertures pour les veaux ou encore réduit la productivité des lactations de chaque vache. Du coté fourrager, ils ont décidé de réaliser une rotation longue avec six années de prairies avant un maïs fourrage.

Quentin, Clément, Simon.
 

mercredi 18 mai 2016

Découverte de la race locale Mertolenga

Mercredi 18 mai après-midi : très beau temps - ciel bleu - température 27°.

Après le déjeuner pris dans la salle de restauration de l'exploitation agrotouristique, nous partons en direction de Beja au siège de l'association de producteurs de la race Mertolenga.




Monsieur Pais nous a fait découvrir cette race typique du sud du Portugal qui est reconnue pour ses qualités bouchères (qualité de la viande), sa rusticité ainsi que sa résistance à l’amplitude thermique (45° en été).


La Mertolenga est une race ancienne qui tire son existence des élevages Africains; elle résiste aux maladies transmises par les différents tiques et moustiques. 
 
Cette race est également présente au Brésil dans le sud du Pays et y est particulièrement bien adaptée. La race prend part dans une DOP (équivalent de l’AOP en France),ce sont 200 éleveurs pour 7 000 animaux qui participent à la sauvegarde de la race. Le bâtiment du centre d’allotement est entièrement automatisé : distribution des concentrés, raclage des aires d’exercice. La seule tâche restante à l’employé présent sur le site est la distribution des fourrages (enrubannage)  et le paillage des animaux.





L’échange avec Monsieur Pais a été très enrichissant, il nous a permis d’établir des comparaisons entre la France et le Portugal, en terme d’élevage (race) de consommation (qualités recherchées chez les Portugais et les Français…). 

Etienne, Aurélien et Arnaud

Agrotourisme et Races locales en Alentejo

Mercredi 18 mai matin : temps brumeux le matin, puis ciel dégagé, température 19°.

Le groupe perché en haut du Castello
Nous partons vers Arraiolos, petite ville typique du sud du Portugal avec ses ruelles étroites, ses maisons blanches et son fort : le castello.
Petites rues d'Arraiolos 
















A quelques kilomètres, nous sommes accueillis par Rita à la Herdade da Amendoeira . Cette exploitation spécialisée en agrotourisme, a une superficie de 700 ha.

12 personnes travaillent dans les différents ateliers (agrotourisme, distillerie, fromagerie,1400 brebis laitières, 70 chèvres, 30 vaches allaitantes limousines et des volailles).

La distillerie permet de produire 200.000 bouteilles de liqueur par an (anis, menthe poivrée, cassis ...) vendues dans les différents pays de l'UE et consommées dans la partie restauration du complexe agrotouristique.

Brebis laitières

Fromagerie

Salle de réception

Alexis - Mael



mardi 17 mai 2016


Mardi 17 mai : gastronomie, détente au Portugal ...

Déjeuner à Lisbonne

Rugby dans la piscine à Montemor
Belote
Réflexion : jeu de dame
Mardi 17 mai après-midi : très beau temps, ciel bleu, température 25°, direction le sud de Lisbonne en direction d'Evora.

L’exploitation de Joaquim J S Prates à Evora est un élevage de Limousine destiné à la vente de reproducteurs uniquement.
 
Il élève 150 animaux sur 150 ha dont 70 vaches et 2 taureaux pour la reproduction. Sur les 70 vaches, 30 sont inséminées artificiellement et 40 sont en saillies naturelles.
Nuno Vicente Prates est le chef d’exploitation et a pour profession principale vétérinaire. Le troupeau est conduit en 2 périodes de vêlages : Février/Mars/Avril et Octobre/Novembre. Tous les veaux mâles sont vendus pour la reproduction. Une partie des génisses sont vendues à un an à 1 250 €/g, le reste est gardé pour la reproduction avec un vêlage à 28/29 mois.
 
Un ha de terre dans cette région de l’Alentejo, tout près d’Evora coûte entre 5 000  et 10 000€/ha et le fermage est entre 150 et 550€/ha. Le choix de la race s’est défini en fonction de l’adaptation à différent type de climat, au fait qu’elle a pour avantage des vêlages faciles, qu’elle est docile et enfin qu’elle permet un bon rendement de carcasse. En été au Sud du Portugal, les éleveurs répartissent leur travail, tôt le matin et tard le soir avec un long repos l’après-midi en raison de la température très élevée à midi.





 
Mardi 17 mai matin : beau temps, ciel bleu, température 18°. Ce matin, direction le nord de Lisbonne, à la Casal de Quintanelas chez Alexandre ARRIAGA éleveur laitier.


L'exploitant emploie 9 personnes, et exploite 240 ha dont 120 ha de prairies naturelles. Le cheptel se compose de 330 vaches laitières croisées prim'holstein, montbéliardes  suite à la mise en place d'un programme américain Procross.

Le processus a consisté à mettre en place une rotation génétique sur 3 ans, ce qui a permis d'améliorer l'intervalle vêlage-vêlage à 60 jours, réduire le taux de réforme à 17% et augmenter son cheptel en croit interne de façon accélérée.


Sur le plan économique, l'exploitation vend son lait à 295€/1000 l et subit comme tous les producteurs européens la crise laitière. Grâce au programme Procross, le rendement laitier reste élevé (10500l/vl) et a permis de réduire le cout de production tout en vendant plus de génisses, principal point fort de ce programme.



Le troupeau au pâturage.

lundi 16 mai 2016

Lundi 16 mai : après 1h45 de vol, arrivée à Lisbonne vers 15h00, sous un ciel bleu, température de 24°.
Sylvia notre interprète pour la semaine, nous emmène à la découverte de Lisbonne, la capitale du Portugal (800.000 habitants). La zone métropolitaine de Lisbonne compte une population légèrement supérieure à 2,9 millions d'habitants, soit environ 20 % de la population portugaise. C'est la ville la plus riche du Portugal, avec un PIB par habitant supérieur au PIB moyen de l'UE.
Sylvia nous retrace les grands étapes du développement de Lisbonne, du 13ème siècle, jusqu'à aujourd'hui, nous somme plongés dans l'histoire du pays.
 
Nous faisons une halte à la célèbre patisserie Pasteis de Belem où nous sommes tous allés déguster ce fameux flanc à la vanille saupoudré de sucre et de cannelle. Puis, passage devant le monastère des Hyeronymites, la tour de Belem en bordure du Tage et le Padrao des Descobrimentos.
 
La journée se termine par un diner très européen à base de hamburgers ...
 
Samuel - Gildas - Paul



Monument des Découvertes

Pasteis de Belem

La Tour de Bélem


Pont du 25 Avril